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Autonomisation de la femme autochtone

Afin de ne laisser personne de côté dans la mise en œuvre du Programme 2030, il est essentiel de rendre les femmes autochtones visibles dans les décisions politiques et visibles dans les politiques publiques.

Bien que plusieurs loi et instruments sur les peuples autochtones puissent exister et ratifier par la RDC, les conditions de vie des peuples autochtones, en lien avec la discrimination et exclusion de la femme traînent encore à s’appliquer dans le respect des obligations juridiques internationales dont la RDC est signataire. Le gouvernement de la RD Congo n’a pas pris des initiatives sérieuses afin de relever le défi de faire valoir les droits des femmes en particulier et des autochtones en particulier.

La participation politique des femmes va décroissant depuis le niveau national. Plus on descend, le taux devient de plus nul. Au niveau de la province du Sud-Kivu, les femmes en générale ne représentent en moyenne que 12,1% des fonctions des institutions politiques et seulement 4,7% en moyenne des entités territoires décentralisées et de déconcentrées (Etat des lieux de la parité dans la province du sud Kivu, 2016), Observatoire de la parité, donc au niveau des villages ce taux est plus bas, et c’est pour toutes les femmes, s’il on applique la représentation, nous auront 0,18% des femmes autochtone au niveau territorial et presque zéro au niveaux des villages, par ce que même les femmes d’autres grand ethnie sont absentes.

Les causes immédiates sont le quasi accès à la scolarité des peuples autochtone. Les filles autochtones sont souvent mères entre 13 et 15 ans, donc abandonnant l’école et par conséquent leur chance de se voir sortir du bourbier. Les préjugés et des résistances vis-à-vis de la participation politique des femmes dans la société congolaise en générale et des femmes autochtones en particulier. Les femmes politiciennes sont considérées dans l’imaginaire populaire avoir une réputation douteuse, qu’elles sont faibles comparativement aux hommes, qu’elles ont accès à des positions politiques par leurs attraits physiques et par des faveurs. Les manquements d’une femme politique sont amplifiés et généralisé, de nature à démontrer qu’elle ne mérite pas.

Toutes ces considérations tirent leurs origines dans l’héritage d’une société profondément patriarcale de la population du Sud-Kivu en générale et des peuples autochtones en particulier, renforcer par le fait que les peuples autochtones en général et les femmes en particulier dispose de presque pas d’éducation universitaire.

Notre solution

Encadrement et accompagnement de la femme autochtone à travers :

  • l’entrepreneuriat féminin par l’’agribusness,
  • l’appui scolaire des filles et des femmes (bourse, cours de mise à niveau, formation professionnelle)

Ce modèle est groupé en 4 grands aspects : LA FORMATION, LA PRODUCTION, L’INSERTION PROFESSIONNELLE AINSI QUE L’AUTOFINANCEMENT DES ACTIONS D’AUTONOMISATION.

Toute la stratégie est basée sur l’implication des bénéficiaires qui sont des femmes et les filles autochtone. Leurs encadrement en métiers pour leurs permettre de créer des emplois a pour visé l’autonomisation des femmes et les filles, et ainsi brisé le cycle d’inégalité et marginalisation des femmes et filles autochtones et permettre de developer sont autonomie.

Les bénéficiaires sont groupés en deux categories (ceux qui ont un niveau d’apprendre dans une salle de classe et ceux qui n’ont totallement pas étudiées). Toutes seront encadrée dans le centre d’encadrement à l’autopromotion.

1) FORMATION

  1. Ceulle qui ont un niveaux d’instruction (au moins jusque 8ème) seront orientés dans l’école de métiers (qui organisera une formation théorique et la pratique sera suivi à travers les ateliers de production artisanale, les champs agricole et les unités de transformation). Celles qui présente le potentiel de pousser plus loins, seront accompagnées techniquement et financièrement pour terminer leurs études, primaires, sécondaires et universitaire.
  2. Ceulle qui ont un niveau d’étude inférieur à 8èmes, seront orienté dans une formation sur le tas, donc directement dans les ateliers de production artisanale (Atelier de ménuiserie, cordonnerie, maroquinerie, soudure et ajustage, production des oeuvre d’art plastique…), champs agricole et unite de transformation des produits agricole (Boulangerie, minoterie, unite de transformation des jus de fruits, laiterie…)

2) PRODUCTION DE RICHESSES

Les bénéficiaires tout au long de leur formation,  vont contribuer au financement de leurs formations, en donnant leurs force de travail au projet à travers les activités de production dans les ateliers artisanaux, les champs agricoles ainsi que les unités de transformation agricole. Les biens produits à travers ces ateliers seront vendus et les revenues seront distribuer de la manière suivante (50% au fonctionnement des ateliers, 25 % aux bénéficicaires mais épargné dans la caisse-mutuelle de solidarité et 25% pour la caisse d’autofinancement du centre d’encadrement à l’autonisation).

3) INSERTION PROFESSIONNELLE

Une fois la formation aux métiers términés, les bénéficiaires seront accompagné pour une reinsertion professionnelle durable. Celle qui ont fait les métiers seront organiser en micro entreprises artisanales et ceux qui ont fait le domain agricole seront regroupés dans les cooperatives agricoles (de  production, de commercialisation, de transformation).

La caisse-mutuelle de solisarité, financera les les micros entreprises ainsi que les cooperatives en kit de lancement. Les 25% de la production des ateliers et unite de transformation sera affecté pour la reinsertion.

4) AUTOFINANCEMENT DES ACTIONS

Le 25 % restant de production des ateliers seront affecté aux financements des dépenses d’installation de nouvelles unités d’encadrements à l’autonomisation dans d’autres zone d’intervention ainsi que les projet pilotes necessaire pour le développement des grand programmes.